CLOSTRE Adrienne
Adrienne ClOSTRE©Michel RUEL, 1990
Adrienne CLOSTRE (1921-2006), compositrice
« À l’étincelle sacrée de l’âme humaine, à ses tentations d’infini elle reconnaît le divin et assure sa foi, inculquée par une mère qui ignorait le doute. Pourtant les êtres qui l’attirent sont en proie à l’éternelle question de Dieu, aux prises avec l’insolubilité de quêtes métaphysiques ou de débats philosophiques. Est-ce pour transcender ses propres interrogations qu’elle en épouse les angoisses, en modèle d’une encre forte les aspérités, en auréole les aspirations ? Est-ce pour les exorciser qu’elle tente de pérenniser par une transfiguration musicale les luttes et les souffrances vécues en étrangère chair ? », Pierrette Germain-David, Adrienne Clostre, Paris, Éditions Choudens, p. 26.
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« C’est le temps des dieux enfuis et du dieu qui va venir. C’est le temps de la détresse, parce que ce temps est marqué d’un double manque et d’une double négation : le “ne plus” des dieux enfuis et le “pas encore” du dieu qui va venir. », Adrienne Clostre, Prologue de Julien L’Apostat [Pierrette Germain, Adrienne Clostre, Paris, Éditions Choudens, p. 30].
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Adrienne Clostre « fait ses études musicales au Conservatoire de Paris où elle est l’élève d’Yves Nat (piano), Jean et Noël Gallon (harmonie, contrepoint et fugue), Olivier Messiaen (analyse), Darius Milhaud et Jean Rivier (composition). Elle remporte le Premier Grand Prix de Rome en 1949. Elle obtient ses plus grands succès dans le domaine du théâtre musical, pratiquant une écriture sérielle originale où se glissent des sons multiples et micro-intervalles. », Theodore Baker & Nicolas Slonimsky, Dictionnaire biographique des musiciens, volume I, Paris, Bouquins, Robert Laffont, 1995, p. 798.
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« Douée d’une forte imagination mélodique et rythmique, elle compose dans un style dérivé du système sériel. », Harold Rosenthal, John Warrack, édition française mise à jour et enrichie par Roland Mancini & Jean-Jacques Rouveroux, Guide de l’Opéra, Paris, Fayard, 1992, p. 162.
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René Quinon
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[…] Trois lignes de fuite fixent l’attention, trois pôles qui l’attirent dès l’enfance : la musique, le théâtre et les livres d’Histoire. Si la séduction de chacun s’exerce isolément au fil de son cheminement, elle parviendra, grâce au “ théâtre musical ”, à en conjuguer les sollicitations. Son œuvre tire son originalité de cette osmose.
[…] Berlioz, comme Verdi et Wagner, incarne le musicien complet pour Adrienne… « Mais » dit-elle, « celui qui m’a donné cette passion pour le théâtre en musique c’est Moussorgski et j’en subis encore l’influence ne serait-ce que dans Lénine ou la Récréation qui est mon Boris à moi ! ».
[…] En effet, ce sont les grandes figures historiques qui représentent le troisième appel ressenti. C’est sûrement de son père que lui vient cette admirative curiosité pour les grands esprits et les grandes actions qu’ils impulsent. Très tôt il l’a initié à l’Histoire, et aux légendes qui servent d’écrin, en profitant de toute situation pour lui faire connaître les événements anciens. […] Après Crime et châtiment, c’est Empereur et Galiléen d’Ibsen qui éveille en elle un sentiment d’exaltation qui la décide à entreprendre un “ drame lyrique ” sur un livret commencé par son père et dont elle achève, elle-même, les derniers tableaux : Julien l’apostat. Dans cet ouvrage se trouve la phrase qui interpelle vivement sa réflexion créatrice : « C’est le temps de la détresse car il souffre d’un double manque : ne plus… et pas encore. »
[…] Son père lui inspira aussi, prononçant au moment de mourir le nom de Kierkegaard, Le Secret, spectacle qu’elle conçut comme une “ lecture musicale ” du Journal (Papirer) du philosophe danois. Elle présente ainsi cette œuvre : « Mon propos n’est pas de me livrer à un commentaire de l’œuvre monumentale du penseur danois mais plutôt d’appréhender l’existence de celui que l’on a surnommé “ le père de l’existentialisme ” alors que peu d’êtres ont été aussi peu existants au sens où l’on comprend généralement ce mot. Sa vie pauvre d’anecdotes, fut consacrée toute entière à la réflexion. J’ai voulu composer un spectacle, dont la sobriété soit à l’image de sa vie mais spectacle quand même car l’intensité, la passion avec lesquelles cet homme a vécu sa vie intérieure, engendrent une action dont la musique et le geste seront à part égale les traducteurs. » Ces trois mots : homme, action et musique, unis dans une même phrase, le sont toujours dans la mentalité créatrice d’Adrienne Clostre.
[…]
L’expression humoristique pour laquelle opte souvent Adrienne ne serait-elle pas le corollaire de sa nature réservée et pudique ?
Si on approche maintenant au plus près de son visage on remarque la douceur des traits, la limpidité du regard, les rides du sourire en même temps que la fermeté du menton résolu. Ne serait-ce là le signe d’une intime sûreté de penser, discrètement révélée aux autres ? Sous la diction légère affleurent ainsi quelques troubles comme si la modestie retenait au bord des lèvres une conviction pourtant inébranlable.
[…]
Les sujets eux-mêmes peuvent prendre prétexte de la familiarité ou de la drôlerie pour dissimuler tendresse ou affliction, Le Triomphe de la vertu… il suffirait de cette dernière œuvre pour souligner l’attachement d’Adrienne à l’Italie et à son peuple dont elle sent la nature “théâtrale” : « confondant la réalité et la fiction, la rue et la scène, chaque italien semble jouer sa propre vie, et même sa mort, au sein d’une immense commedia dell’arte ». Elle aime « ce peuple désordonné et tragique, gesticulant et imprévisible, irritant, fascinant, qui chante aussi naturellement qu’il parle… ». Elle en retrouve facilement, au cours de ce spectacle musical qui propose des « aventures authentiques bien que parfois invraisemblables », la diversité d’accents et de sentiments.
Les années heureuses passées en Italie dans sa jeunesse, les séjours renouvelés dans ce pays fascinant lui ont rendu familière l’âme collective d’un peuple. Mais les êtres humains, individuellement, suscitent sa curiosité ardente […]
Parallèlement son attention ne cesse d’être tendue vers ceux qui l’entourent […] Avec un cœur généreux aussi, Adrienne cultive soigneusement l’amitié, soucieuse d’un partage sincère mais aussi, peut-être inconsciemment, d’un approfondissement de l’être humain, indispensable pour façonner la consistance psychologique des personnages. Elle favorise des rencontres chaleureuses et fertiles entre les sensibilités et donc entre les idées.
Parfois, de son admiration pour un héros vivant, naît une rencontre décisive. Ainsi en fut-il de de Maurice Herzog quand elle décida d’écrire Annapurna Premier 8000 d’après l’ouvrage dans lequel il relata l’aventure de son équipe à l’assaut de l’Himalaya.
[…]
En observant la production d’Adrienne Clostre dans sa globalité on découvre que les thématiques mentales se relient les unes aux autres. Ainsi remarque-t-on que ce dernier récit est imprégné de sagesse bouddhique et que la spiritualité hante son univers créatif, imprégnant de très nombreux sujets traités. Ce sont les enseignements du christianisme qui transparaissent le plus souvent. La Foi, en effet, oriente sa pensée dans une recherche d’Infini cohérente avec le besoin d’élévation personnelle, la quête d’une Vérité telle que peut l’apporter la Parole divine.
[…]
C’est donc une femme qui relève le gigantesque défi de Wagner de nouer ainsi plusieurs drames musicaux. Cette compositrice qui lui voue, néanmoins, une inaltérable admiration, affirme ainsi lui rendre hommage.
Peut-être, toutefois, parce qu’elle est femme préfère-t-elle aux prévisions du destin crépusculaire dans lequel il enfouit le monde, celles des luttes, pérennes certes, mais qui exaltent en l’homme l’espoir de lendemains… □
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♥ Ce texte, fait d’extraits du portrait d’Adrienne CLOSTRE dans le premier volume de Compositrices Françaises au XXème siècle [Éditions DELATOUR FRANCE] est publié sur cette page avec la généreuse autorisation de Pierrette GERMAIN-DAVID, sa rédactrice que nous remercions ici chaleureusement.
Œuvres pour la scène :
- Raïssa ou la sorcière, drame lyrique d’après Tchekhov, 1952
- Les Musiciens de Brême, conte lyrique d’après Grimm, 1957
- Le Chant du cygne, opéra de chambre en 1 acte d’après l’oeuvre éponyme de Tchekhov. Paris, 1960.
- …Sie waren so schön und herrlich…, opéra de concert pour contralto et orchestre, 1966
- Julien l’Apostat, drame lyrique en 8 tableaux d’après Empereur et Galiléen d’Ibsen. Paris, 1970.
- Nietzsche, action lyrique en un prologue et 12 séquences sur des textes de Nietzsche. Paris, 1975.
- Cinq Scènes de la vie italienne, spectacle musical en 5 scènes d’après des faits divers. Paris, 1980.
- Le Secret, ou une lecture musicale du journal de S. Kierkegaard, spectacle musical. Paris, 1982.
- L’Albatros, action dramatique en 9 séquences sur des textes de Charles Baudelaire. Paris, 1987.
- Annapurna, action musicale en un prologue et 7 séquences d’après le récit de Maurice Herzog, Annapurna 1er 8000. Paris, 1988.
- Peinture et liberté, mélodrame radiophonique sur des textes de J. L. David et J. Michelet. Paris, 1989.
- Lecture de Borges, spectacle musical en 3 parties. Paris, 1992.
- Le triomphe de la vertu, action musicale et dramatique en forme de “Miracle”. Paris, 1993.
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La force tranquille de la sagesse
Lionel Pons, Marseille 8-10 Août 2006
Il émanait d’Adrienne Clostre la même force pleine de sérénité que le personnage faisait rayonner, celle d’une femme compositeur sûre de ce qu’elle voulait partager au travers de son art et de sa capacité à écouter, comprendre et recevoir ce qui lui venait de ses semblables. Imprégnée autant d’amour de la liberté que d’une curiosité qu’elle considérait comme non seulement nécessaire, mais comme un élan vital sans lequel il n’est pas de vraie démarche créatrice, elle n’a pas cessé, au travers d’une œuvre aussi vaste par son ampleur et les domaines qu’elle touche que profonde dans ses aspirations, de porter un regard tout à la fois lucide, grave, serein et nimbé d’indulgence sur ses frères humains.
Toujours capricieuse, la renommée n’a pas encore donné à Adrienne Clostre une place adaptée à sa véritable stature. Élève de Darius Milhaud et d’Olivier Messiaen, condisciple de Pierre Boulez sur les bancs du conservatoire, elle n’a jamais ressenti cet écartèlement tragique entre deux acceptions de la composition musicale, entre deux mondes antithétiques et irréconciliables, entre une pensée marquée par le postulat tonal, la prééminence mélodique et la composition sur douze sons, qui sera la cause de tant de malaises et parfois d’amertume chez beaucoup de compositeurs d’horizons divers. La technique sérielle lui était une nécessité, une libération indispensable, au même titre que l’enseignement de Messiaen et son univers rythmique, harmonique et modal ou celui de Milhaud avec sa générosité mélodique. Aussi n’a-t-elle eu de cesse, et ce durant toute sa vie créatrice, de concilier les impératifs les plus stricts d’un langage parfois contraignant et une nécessité poétique dont vibre chacune de ses pages. L’avons-nous seulement écoutée, cette voix singulière qui, avec une surprenante acuité et une fréquente âpreté jamais synonyme de dessèchement s’est librement approprié ce que tant d’autres n’ont réussi qu’à illustrer à la manière de pâles épigones ? Avons-nous apprécié à sa juste valeur ce langage de réconciliation dans lequel chaque composante, bien loin de lutter contre les autres, s’en enrichit au travers d’un dialogue fécond et nécessaire ? Sans doute pas assez, si l’on en juge par notre méconnaissance profonde de l’œuvre d’Adrienne Clostre. L’écoute du Concerto pour hautbois et orchestre de chambre, du Premier Livre des Rois ou de La Reine de Saba devrait pourtant nous persuader que nous avons beaucoup à en attendre, en découvertes sonores, en réflexions profondes et en conscience lucide sur les élans vitaux de l’âme humaine.
Sachons donc remercier Adrienne Clostre de ce legs qui nous reste, et sourions avec elle de ce rare privilège de rester, par-delà les ans, une figure mystérieuse et accueillante, encore riche de multiples secrets qu’elle ne demande qu’à nous livrer en partage. □
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Jean Alain Joubert, aux Rolphies 6 & 7 août 2006.
En ces dimanches languides, entre l’oppressante résurgence de la touffeur de l’été et un coulis d’air précurseur des dégradations automnales qui nous laissent engourdis, une obscure et sourde mélancolie nous étreint.
De cet indéfinissable pressentiment, surgit la funeste nouvelle. Pierrette Germain-David m’annonce la disparition de son amie la compositrice Adrienne Clostre.
D’une tendre sollicitude, la discrète Dame de Beauté, à l’âme éprise de bienveillance et de considération, portait en elle l’ineffable du rêve et de la méditation, du sacré et du spirituel. Aucune ostentation, seulement une douceur pour accueillir l’autre, l’apaiser et le consoler.
Notre première rencontre, lors du Colloque en Sorbonne consacré, en 2001, à Henri Sauguet, me révéla cette musicienne dont j’ignorais jusqu’au nom. Elle intervint lorsque resurgit l’antique polémique des conflits du milieu musical français dans les années cinquante. Son verbe mesuré et serein s’éleva sur l’assemblée et je fus bouleversé par l’intelligence et la générosité de sa réflexion, de son témoignage, consensus de paix, de respect. Il n’eut pas fallu espérer une seule parole de division, de critique sur ses lèvres. Elle avait concilié l’histoire et sa sensibilité faites d’amitié tant pour Sauguet et Milhaud que pour Messiaen et Boulez. Un regard obligeant et affectueux sur chacun d’eux.
À Adrienne, s’applique les mots d’André Maurois : « Il y a des êtres, sensibles et vulnérables, qui choisissent une existence en marge des… luttes1. »
Sa santé devenue défaillante depuis quelques années ne l’empêchait pas de se donner à son art et d’y puiser sa joie. Ses vacances ardéchoises lui permettaient d’exercer sa hantise « … de sollicitude maternelle et affective… De ses petits-enfants, comme de ses deux filles, elle pressentait les émois et guettait, aux inflexions de voix, les ris et les fissures. Elle aimait écouter et conter, ressourcer l’imaginaire en la fête des regards, s’émerveiller de l’ingénuité…2 ».
Rien d’attendu en son langage musical. Toutes les libertés du XXe siècle l’avaient autorisée à s’émanciper de tout conformisme. Libre, elle allait à la recherche de son identité, avec une rare authenticité. Pèlerinage à sa propre source. Elle ne cherchait plus, elle avait trouvé son chemin. Sa fervente jeunesse l’avait justement annoncé. Combien de femmes obtinrent le Premier Grand Prix de Rome ?
Les vrais poètes, les vrais artistes vont leurs chemins, silencieux, préoccupés de l’œuvre et non de l’opinion ou des coteries3. Celle-ci n’était d’aucune vague. Son inspiration était tel un vaste océan, riche son inspiration et ses bonheurs de créateur. Elle me disait, il y a presque deux ans : « je pense que mes amis croient que j’ai honte de mon “grand âge” alors que je suis fière, au contraire, de pouvoir encore écrire de la musique à quatre-vingts ans passés ! et avec passion ! » Sa belle écriture ronde était d’une grande précision. Elle s’attachait, avec grande attention, à faire plaisir : « … je suis très sensible à l’intérêt que vous portez à mon œuvre et qui est un grand encouragement à mener toujours en avant ce travail, exaltant, il faut le reconnaître, mais aussi plein d’angoisse et de tourments !… » ou encore : « J’espère que nous finirons bien un jour par nous rencontrer dans votre beau jardin de rêve… ». La modestie exemplaire dont sont seuls investis les véritables créateurs aurait pu lui faire murmurer ces vers :
Son œuvre forte et habitée nous reste. Posons-nous la question de savoir si nous y avons vraiment prêtés attention. Qui a entendu Tre Fioretti di san Francesco d’Assisi (1953), Julien l’apostat (1971), Nietzsche (1975), Le Secret (1981), Dans la nuit… le poète (1984), L’Albatros (1987), Peinture et liberté (1989), Annapurna (1989), Camille Claudel sculpteur (1997)… Autant d’œuvre dont j’ignore tout moi-même. Pierrette Germain note que le cœur de cette œuvre est conçu de « personnages de passion, figures inquiètes, pures et rebelles, combattants d’une épopée spirituelle… » et qu’un « secret aimant attire la musicienne vers ces âmes en tourment5. »
René Quinon confiera à son sujet qu’« il est des regards qui ne s’attachent qu’aux sommets… par une familiarité troublante avec les espaces lumineux de la pensée… Adrienne Clostre se nourrit constamment d’une énergie telle, d’un tel enthousiasme — de la personne elle-même (dans son corps, dans sa voix) tout autant que la partition — qu’il nous est impossible de demeurer indifférent à ces lieux de l’esprit qui s’ouvrent devant nous… ». Jacques Doucelin, dans le Figaro du 10 avril 1989, fit un vibrant éloge de l’art de la compositrice lors de la création à Tours, d’Annapurna. « Sacrée gageure que cette ascension de l’Annapurna en musique !… Depuis toujours, Adrienne Clostre adore ce genre de défi qu’elle relève victorieusement. Elle s’entend à raconter ce qui se passe au plus secret des âmes et des individus… impeccable rigueur de l’écriture orchestrale, qui n’est point rigidité mais langage personnel d’une lisibilité et d’une efficacité infaillibles… On n’en finirait pas de débusquer les raffinements d’instrumentation, la savante économie qui préside aux choix des timbres. Tout cela afin de suivre l’action dramatique ascendante jusqu’au sommet avec la joie de la victoire… ».
Adrienne me facilita la découverte de quelques unes de ses œuvres. Parmi celles-ci, le Concerto pour hautbois et orchestre de chambre (1970) et le Concerto pour violon, flûte et orchestre (1972). Rem, dans sa collection Musique française d’aujourd’hui, avait eu l’heureuse idée de proposer le Premier livre des Rois (sonate pour orgue, 1980) et La Reine de Saba (fresque musicale pour Orgue et percussion, 1990). Disque REM 311186 XCD.
En juste retour à sa noble magnanimité, voici mon offrande d’affection. J’imagine la belle et douce Adrienne, Adrienne la passionnée au regard de rêve, juste dans le monde d’à côté, définitivement associé aux sommets auxquels elle aspira son existence durant…
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