ZHU Xiao-Mei

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ZHU Xiao-Mei, pianiste
« Je suis devenue humaine par la musique. »
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Site de la pianiste, écrivain, ZHU Xiao-Mei

Zhu Xiao-Mei : Bach et les vertus du silence, sur le site LE DEVOIR, Libre de penser, Christophe HUSS

ZHU Xiao-Mei et sa discographie sur le site de Piano Bleu

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Comment Bach a vaincu Mao

Documentaire de Paul SMACZNY
[Allemagne, Chine, France, 2016, 60′]
 
Diffusion sur Arte, dimanche 23 octobre 2016, du récit du retour en Chine,
après un très long exil, de la grande artiste Zhu Xiao-Mei.
L’accueil qui lui est réservé lors des concerts qu’elle a donnés dans son pays d’origine est bouleversant.
 
Née en 1949, année de l’accession au pouvoir de Mao Zedong elle aura a subir, avec toute la jeunesse de son temps, les foudres de la Révolution culturelle hostile à la musique classique européenne. Sa plus grande admiration, Gu Shengying (1937-1967), grande pianiste chinoise préféra se suicider que de subir ces constantes humiliations. Elle subira elle-même 10 années de vie de rééducation dont 5 années en camp de travail avant de gagner les États-Unis où elle exercera des emplois subalternes pour survivre puis la France où elle s’installe et demeure depuis 25 ans. Enfin reconnu et soutenu par le milieu musical dont le pianiste Alexandre Tharaud, elle trouve finalement une reconnaissance tardive mais exceptionnelle, auréolée de gloire, par cette résistance inusité qui donne une intensité et une profondeur a toutes ses interprétations, plus particulièrement celles de Jean-Sébastien Bach dont il semble qu’elle lui doive tout.
Son pèlerinage sur la tombe du compositeur dans l’église Saint-Thomas de Leipzig est un autre thème de ce documentaire passionnant
qui donne raison à l’endurance, à la détermination, y compris face à la plus rude et impitoyable adversité.
Zhu Xiao-Mei où l’infinie patience des sages
Quand Jean-Sébastien Bach sort vainqueur des aberrations criminelles du régime de Mao Tsé-Tung…
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« J’ai voulu aller à la rencontre de Bach et ce rêve finalement c’est réalisé. Mais j’avais un rêve plus ambitieux : jouer cette pièce devant sa tombe. Je me demandais si j’y parviendrais et au bout du compte c’est arrivé aussi. Tout ce que j’ai désiré au cours de ma vie, tout ce que je n’avais pas osé imaginer, tout c’est réalisé.
Je n’ai plus d’autre désir.
J’ai toujours vécu humblement, faisant profil bas, et tout à coup je dois être une star. C’est un sentiment difficile à supporter, aussi comme interprète je manque d’assurance, la confiance en soi, la fierté je n’ai jamais connu çà, ça provient sans doute de l’éducation que ma famille m’a donnée et de l’impact de la Révolution culturelle. Je ne me suis jamais considérée comme une personnalité mais plutôt comme un serviteur.
Je suis au service de la musique, des compositeurs, de mes élèves.
C’est sans doute le résultat de l’éducation chinoise traditionnelle que j’ai reçue. »
Zhu Xiao-Mei, à la fin du documentaire de Paul Smaczny,
sorte de ‹Méditation sur la vie et Testament Spirituel de l’artiste›

 

Portfolio

Zhu Xiao-Mei

Jean Alain Joubert
Jeudi 18 & dimanche 28 septembre 2008

 

Bien marcher, c’est marcher sans laisser
ni ornière, ni trace.
Lao-tseu, Tao-tö king XXVII

 

 

 

L’abbatiale1 s’enlisait dans une pâleur grise de déclin du jour après les foudres et les feux d’un orage de fin d’après-midi, ce vendredi 7 août 1998.
La Journée Louis Aubert avait eu lieu le 3 août précédent, si bien que nous retrouvions ses petites-filles, des amies, Ludovic et Betty2 devant l’abbatiale où s’affairaient, dévorés d’inquiétude, les organisateurs.
Aucune nouvelle rassurante ne leur parvenant des mages attachés à la fée électricité, l’inspiration vint à leur secours : la Dame de lumière défaillante fut remplacée par une multitude de cierges.
Dans cette atmosphère quasi religieuse, la pianiste Zhu Xiao-Mei fit son entrée et vint s’asseoir au piano.
Son interprétation des Variations Golberg, à la lueur des cires ancestrales, dans un absolu silence, se fit communion intime. Immanence de l’indicible, du sacré.
Je n’écoute pas volontiers Bach que mes sens auditifs perçoivent tel un mouvement de parfaite horlogerie. Mais j’avoue, ce soir-là, avoir été saisi par l’intense émotion qui jaillissait d’un jeu nourri de l’intérieur par une expérience humaine tragique et bouleversante.
Jean-Michel s’avança à l’issue du concert pour lui offrir le bouquet qu’il avait préparé avec son imagination délicate, à partir des floraisons d’été du jardin. Zhu Xioa-Mei s’inclina presque jusqu’à terre devant l’offrande.
Soir magique : tout était là de ce que cette artiste, cette femme, signifie et représente.

* * *

Zhu Xioa-Mei nous confie : « … les Goldberg ont cela de particulier qu’elles convoquent toutes les émotions, tous les sentiments de la vie humaine : c’est en cela qu’elles constituent un des plus grands chefs-d’oeuvre de l’humanité et qu’elles parlent tant au public. Dans cette oeuvre, c’est la vie même, dans ses composantes infinies, que Bach a mise en musique3 ».
Variations Goldberg intégralement écoutées, avec ferveur, à la surprise des organisateurs, un jour, à la prison de Bergerac en Dordogne. Il faut lire ce passage du livre où, par la suite, un prisonnier lui réclame la Sonate Waldstein de Beethoven… Il avait, avant son incarcération, enregistré un concert pour France Musique lors duquel elle interprétait cette oeuvre4.
Dans l’Aria d’introduction de ce volume, nous entendons le père de Zhu Xiao-Mei lui dire : « … Quand on meurt, il ne faut pas laisser de traces. Même si tu veux en laisser, tu n’y arriveras pas. Le soleil, la neige et le vent effacent un jour ou l’autre tes pas sur le chemin. ― Et il aime à ajouter : ― Pense aux oies sauvages. Elles volent haut dans le ciel et couvrent des distances immenses sans poser une patte par terre, ni laisser leur empreinte sur le sol. Ce sont elles qu’il faut prendre comme exemple et non les moineaux, qui sautillent sur la terre. Des oies sauvages, les moineaux jamais ne comprendront le rêve5 ».
Plutôt le vol de l’oiseau qui passe sans laisser de trace,
que le passage de l’animal, dont l’empreinte reste sur le sol.
L’oiseau passe et oublie, et c’est ainsi qu’il doit en être.
⌈ … … … …⌋
Passe oiseau, passe, et apprends-moi à passer6 !
Imprégnée de la voix de son père, et par lui de celle du Tao, sereine, elle chemine. Trop modeste  Zhu Xiao-Mei ? Son destin contrarié, les camps de Mao, lui ont enseigné l’art suprême : patience, douceur, compassion. Ses interprétations comptent parmi les plus inspirées et les plus spirituelles de notre temps. L’art de la pianiste ― magnifiquement capté chez Mirare, Mandala ou Harmonia Mundi ― dans Schumann, Schubert et Bach, lui ouvre une éternité de renommée non recherchée.
La discrétion est d’une belle âme. Ici se mesure, par une manière d’être, de vivre, de jouer, l’essentiel, le trésor intérieur.
 
Garder la douceur,
voilà l’énergie7.
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1. Musique en Sol, Abbatiale de Paunat en Périgord
2. Ludovic Florin, musicologue et Betty Hovette, pianiste élève et amie de Zhu Xiao-Mei.
3. Zhu Xiao-Mei, La Rivière et son secret (Paris : France Loisirs, 2008), p. 270.
4. Ibid., p. 310s.
5. Ibid., p. 11.
6. Fernando Pessao, Le Gardeur de troupeaux, poème XLIII (Paris : Poésie/Gallimard, 1993), p. 95.
7. Lao-tseu, Tao-tö King LII, Philosophes taoïstes (Paris : Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1980), p. 55.

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Zhu Xiao-Mei : bien plus qu’une pianiste
Betty Hovette

Ce fut le vendredi 7 mars 1997 au Centre Culturel Jacques Tati à Amiens (80) que j’entendis pour la première fois Zhu Xiao-Mei. Il s’agissait d’un de ces petits concerts destinés au public populaire d’un quartier loin du centre, et je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre, mis à part le fait que j’allais écouter un récital de piano. Le programme contenait des œuvres de Haydn, Beethoven, Schubert et Domenico Scarlatti.
Le premier contact fut visuel : cette petite femme brune qui monta sur scène commença presque par s’excuser des généreux applaudissements du public ! Elle entama ensuite son programme par les Variations en fa mineur de Haydn.
Dès les premières secondes ce fut un électrochoc : je fus d’abord émerveillée par sa concentration, sa présence musicale, la richesse de son son et la qualité d’écoute qu’elle arrivait à instaurer. Elle emmenait le public vers les œuvres et offrait un voyage sensoriel incroyable. J’avais l’impression que cette musicienne avait la capacité de sortir avec n’importe quel instrument – en l’occurrence ici un piano très fatigué – des trésors de sonorités et je me souviens très bien la réflexion que je me suis faite à ce moment là : je me suis dit que j’entendais la musique de cette façon et que c’est comme cela que je souhaitais la jouer. Manifestement, elle était musicienne avant d’être pianiste, et c’est cela qui me plaisait.
Par la suite, j’ai eu la chance de pouvoir prendre des leçons avec Xiao-Mei. Elle enseigne comme elle joue : elle partage généreusement son savoir musical et pianistique et donne surtout l’envie d’apprendre. Xiao-Mei inculque la sobriété de jeu, le respect total des œuvres et des compositeurs. Au cours des leçons de musique que je recevais d’elle, une expression revenait souvent dans ses commentaires : « il faut faire venir l’instrument vers soi ». Je n’ai saisi toute la profondeur de cette réflexion qu’avec les années. Ce qu’elle essayait de me dire à travers cette phrase c’est qu’il ne faut pas rentrer en contact frontal avec son instrument mais au contraire l’apprivoiser avec un geste qui le fait venir vers soi, un peu comme une caresse, afin de faire sonner son instrument avec profondeur mais sans dureté.
Pour moi, Zhu Xiao-Mei est une pianiste comme malheureusement on n’en voit plus beaucoup sur les planches. Elle sert la musique qui vient du plus profond d’elle-même, avec beaucoup de sincérité. Elle ne se sert jamais d’elle pour exister socialement. Elle emmène son public avec beaucoup de respect vers la découverte d’œuvres qu’elle défend par une exigence spirituelle et technique d’une très haute tenue.
Allez découvrir ou re-découvrir sur scène Zhu Xiao-Mei : on en sort toujours enrichi. □
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Variations sino-pictave…
Pascal Arnault
 
 
Un concert mémorable me revient à l’esprit ce soir. C’était le jeudi 2 novembre 2000 vers 20H30, dans une charmante petite salle de 200 places à Saint-Maixent l’École (Deux-Sèvres). J’y étais allé avec mon ami Louis Levionnois (poète niortais), attiré pour ma part par l’originalité du programme annoncé la veille dans la presse locale (un tissage de sonates de Scarlatti et de Partitas de Bach) et, pour Louis (fasciné par la Chine depuis son adolescence) par l’origine chinoise de l’interprète.
Arrivés très en avance, nous étions particulièrement bien placés pour profiter au mieux de l’artiste. L’heure du début du concert approche… La salle est pleine et bruissante d’impatience… Un public d’habitués des concerts classiques de la région s’y est pressé… Nous en connaissons un bon tiers… Les discussions vont bon train…
Lorsque le noir se fit dans la salle qui se tue immédiatement, nous avons découvert pour la première fois cette petite femme aux yeux pétillants de malice, au regard d’une profondeur abyssale et à la grâce aussi sublime que l’austérité de son maintien… Nous nous sommes regardés avec connivence Louis et moi… Puis, elle a commencé à jouer (Partita en si bémol majeur tout d’abord, la plus connue de moi à l’époque) et là, notre clin d’œil de connivence s’est immédiatement transformé en échanges de regards exprimant  la certitude que nous étions en train de vivre un moment exceptionnel.
Certes, nous avions entendu ici, de très grands artistes de renoms avec une magnifique sensibilité et une grande musicalité, mais là, on était au delà de la maîtrise technique et de la grande sensibilité… dans un au-delà de la musique et de son interprétation que 16 ans plus tard, il m’est toujours aussi difficile de définir ; même s’il m’apparaît pourtant de plus en plus évident à chaque fois que je vois et entends cette chère ZHU XIAO-MEI (comme dimanche dernier sur Arte dans le très émouvant documentaire évoquant son retour en Chine 35 ans après son départ). Tentatives d’explications subjectives…
 
1985 CNR de Poitiers : le directeur d’alors impose à tous les apprentis pianistes de jouer en février ainsi que fin juin des Préludes et Fugues ou des Inventions (selon les niveaux aux examens). Cette exigence est pour lui, une discipline digitale très formatrice, ce qui est aussi l’avis des 3 professeurs de piano… dont la mienne, Colette Sicard.
Cette exigence prendra fin 2 ans plus tard lorsque le nouveau directeur « imposera » qu’on ne joue plus Bach au piano et aux instruments modernes dans son établissement… Il en résultera pour certains (toujours prompts à suivre le vent qui tourne) une adhésion immédiate à cette nouvelle doxa (ce ne fut pas le cas de Colette Sicard) très en vogue sur les radios musicales de l’époque, ainsi que dans le milieu de l’université de musicologie… Pour d’autres (dont je fus) il en résultera, a contrario, une aversion pour le “mouvement” dit “Baroque”, pendant très longtemps. Il y avait en cette fin de XXe siècle, dans ce “Mouvement Baroque”, une rigidité dogmatique qui me paraissait insupportable (ce qui fort heureusement n’est plus le cas 30 ans plus tard).
 
1969, non pas sur la lune… mais au conservatoire de Pékin, ZHU XIAO-MEI a 20 ans. C’est une brillante élève pianiste à la carrière plus que prometteuse. Dans l’euphorie de la jeunesse, son âme exaltée est tout acquise aux idéaux de la Révolution Culturelle du Grand Timonier. Exaltation qui l’amènera à railler famille et amis dans ces grandes séances d’auto-accusation publiques, si chère aux maoïstes et aux staliniens… Mais la rigueur dogmatique de ces derniers en veut toujours plus… ZHU XIAO-MEI se retrouve (avec beaucoup d’autres hélas!) dans un de ces trop fameux “camps de rééducation par le travail” ! “À bas la littérature, la peinture et la musique classique, ennemie du peuple !”, “À bas cette culture bourgeoise, contre révolutionnaire !”… Tels sont les nouveaux mots d’ordre… Partitions et livres brûlent à flot en séances d’autodafés publiques !
Pourtant dans ce tunnel incendié, une faible mais très intense lueur d’espérance spirituelle est présente, et elle a pour nom : J.S. Bach ; depuis toujours le compositeur de prédilection de la pianiste et celui qui sera son “talisman” protecteur dans le camp de travail (où les “bonnes ondes” du Cantor de Leipzig s’arrangèrent à ce que son contact avec le clavier ne soit pas totalement réduit à néant (comme elle le raconte dans son bouleversant livre autobiographique : La rivière et son secret).
Supporter pendant 10 ans les brimades des gardiens de l’orthodoxie maoïste, puis surmonter un cancer, aurait chez la plupart des êtres ordinaires, anéanti l’esprit combatif et la grâce. Il ne fut rien de cela chez ZHU XIAO-MEI.
En 1980, elle quitte la Chine pour les USA, expérience de 4 ans décevante (peu de gens reconnaissent son talent) et humiliante (elle se retrouve même à faire du ménage chez des amateurs d’art nantis pour gagner sa vie !).
1984 : c’est décidé elle quitte l’Amérique pour s’installer à Paris et… y rester. Et là, enfin, elle est reconnue à sa juste valeur. De très jeune confrères s’improvisent mécènes pour lui trouver des concerts (notamment Alexandre Tharaud… avec lequel elle enregistrera plus tard un magistral CD Schubert à 4 mains). Puis viendra l’heure de la reconnaissance avec l’enregistrement de trois premiers disques (intégrale des Partitas de Bach en un coffret de 2 CD et un éventail de Sonates de Scarlatti… Disques achetés pour ma part le jour de ce fameux concert du 2 novembre 2000 à Saint-Maixent, avec “en prime” un échange de paroles chaleureux et une dédicace à l’issu du concert…).
Deux ans plus tard (toujours avec Louis Levionnois et aussi avec Jeanne, son épouse) nous retournions entendre ZHU XIAO-MEI dans les Deux-Sèvres (cette fois-ci dans la charmante petite église de Saint-Sauveur-de-Givre-en-Mai) où elle jouait son “cheval de bataille”… Les variations Goldberg ; là aussi achat de CD à la fin et brève discussion chaleureuse au pot de l’amitié offert par la municipalité (je me souviens d’avoir entendu parler à propos de cette œuvre, de la comparaison avec l’Everest à franchir !..).
À partir de cet instant,  j’ai guetté tous les enregistrements qu’elle proposait.
Son intégrale du Clavier bien tempéré et sa grâce apollinienne merveilleuse (avec l’intégrale dionysiaque de S. Richter, 2 intégrales que je peux écouter en boucle sans me lasser tellement leur densité expressive est sublime).
Il est ironique de voir que les 2 seuls (à ma connaissance) pianistes de la fin du XXe siècle à avoir oser “braver” l’interdit des baroqueux de jouer une intégrale Bach au piano, soient 2 pianistes qui aient eu à souffrir de la rigidité dogmatique marxiste !..
Ironie là encore : cette musique d’une incroyable complexité compositionnelle apporte une réponse spirituelle intense à 2 volontés destructrices de la “haute culture”, celle idéologique des marxistes et celle bassement mercantile de la “culture kleenex” de la doxa néo-libérale actuelle.
Le grand admirateur de Schumann que je suis fut conquis par son CD (notamment des Davidbundlertanze magistraux d’éloquence) et le peu familier des Sonates de Haydn, ravi de découvrir une musique jusqu’alors pensée (à tord sans doute !) comme plus “faible” au piano, que celle de Mozart… Et que dire de son concert Mendelssohn (florilèges de ROMANCES SANS PAROLES) aux Folles journées de Nantes il y a 6 ou 7 ans ! (pour ne parler que des 3 concerts que j’ai eu le bonheur d’entendre “en vrai” comme disent les enfants !)
 Il est des personnes dont on a l’impression que les blessures de la vie leur rajoute une épaisseur spirituelle à chaque épreuve. ZHU XIAO-MEI est assurément de celle-là, pour notre plus grand bonheur d’auditeur/spectateur (ou seulement auditeur de CD) et c’est sans doute là que réside cette impression mystérieuse d’être dans un “au-delà de l’interprétation”, chaque fois que l’on se trouve en sa présence musicale. Puissent les “bonnes ondes” du Cantor de Leipzig l’inspirer de très nombreuses années encore ! 
 
 
 
 
 
 
 

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