HONEGGER Arthur
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Arthur Honegger, 1949© Boris Lipnitzki / Roger-Viollet
Galerie de portraits d’Arthur HONEGGER, PARIS EN IMAGES
Arthur HONEGGER (1892-1955)
« De l’effort du sportif naît une sorte de rumeur, quelque chose comme un hymne de joie et de force, un hymne silencieux de puissance et de foi, auquel le musicien ne peut rester insensible. », Écrits, Arthur Honegger, éd. Champion, 1992, p. 169
« Du train où nous allons, nous aurons, avant la fin du siècle, une musique très sommaire, barbare, qui associera une mélodie rudimentaire à des rythmes brutalement scandés. Cela conviendra à merveille aux oreilles atrophiées des mélomanes de l’an 2000 ! », 1951, Écrits, Arthur Honegger, éd. Champion, 1992, p. 714-715
« Honegger, enfin, pose sa pipe, s’accote au fauteuil, ferme les yeux et se tait. Le fusain, avec un peu de fièvre, durcit l’ombre d’un sourcil, accuse une ride du large front.
Et ainsi, trapu, solide, moulé dans son sweater des heures de travail, Honegger m’apparaît tel un joueur de rugby rêvant, match gagné, à quelque solitaire ascension où il pourra, en secret des hommes, “embrasser l’aube d’été”. », José Bruyr, ‘Arthur Honegger’, L’Écran des musiciens, Des Cahiers de France, 1930, p. 18.